Frédérique GOURDON
Crédit photo Virginie Ribaut

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Après un début de carrière professionnelle dans les ressources humaines, Frédérique Gourdon s’oriente vers une quête artistique. Ses premières explorations se concentrent sur les notions de traces, d’empreintes et de transformations, qu’elle décline à travers divers mediums tels que la peinture à l’huile, l’encre, le collage, l’impression ou encore le monotype, jusqu’à ce que le fil s’inscrive au cœur de son travail..

 

Les traces qu’elle cherche prennent en effet la forme d’une trame, un nouveau fil conducteur exploré par le dessin au trait et le fil de coton. Ce fil qu’elle mêle, entremêle, tisse, construit, déconstruit … quel que soit le support, lui permet de raconter les passages, les errances, les instants fragiles d’une vie , cette usure du temps qui enrichit.

 

En invitant à une sorte de déambulation, l’artiste pousse le spectateur à modifier son point de vue, à être simultanément à l’intérieur et à l’extérieur d’un tout, à faire corps avec son environnement tout en se promenant librement à travers les différentes strates du temps et de son impermanence.

Dans ces espaces poétiques, les éléments dialoguent entre eux, principalement sur des toiles de lin ou de coton, à la fois support et matière, témoins omniprésents du vivant.

Le tissu, sorte de peau en quête de réinvention, se rapproche de notre épiderme, vécu à la fois comme armure et carcan, mais où l’encre pénètre la fibre pour introduire un nouvel espace sensoriel et mouvant.

Évoquant l’éphémère, les changements, la fragilité même, ses œuvres s’inspirent de la nature et viennent nous rappeler avec force que notre existence dépend étroitement du monde vivant. Elles nous invitent à nous relier à cet environnement qui nous entoure.

Née à Paris en 1971,  Frédérique Gourdon se forme en explorant diverses techniques, peinture à l’huile, gravure, sculpture, dessin …

En 2009, elle obtient le diplôme d’animatrice d’atelier auprès de l’Ecole d’Art « Terre et Feu » ce qui lui permet d’enseigner en parallèle de ses recherches, la peinture et le dessin dans un centre culturel.

Un dialogue poétique entre les encres, le papier et le fil se met en place.

En 2019, sa rencontre avec la Galerie « Thefibery » lui permet d’approfondir son travail. Elle expose la suspension « Flottements »  à l’International Paper Art Biennale de Shanghai.

Ses participations notamment à l’exposition Coton et Dissonances au Musée du textile de Cholet et  Miniartextile de Côme en Italie, ouvrent le champ de l’espace et du volume.

Elle obtient le Prix de la ville au salon Artcité, en 2021, avec un travail hybride de dessin et volume textile.

L’ANMWA, Amis du National Museum of Women in the Arts lui permet de suivre un programme de mentorat en 2021/2022 ce qui la renforce dans sa pratique et ses orientations.

En 2022, l’espace d’exposition de MacParis lui donne l’occasion de scénographier son travail.

En 2023, elle réalise une exposition individuelle « La Force du Fragile » au Pavillon des Arts de Châtenay-Malabry.

En 2024, elle obtient le prix de lacritique.org et prix Taylor pour la sculpture « Déployer les points de vues.